Lancement Tome 1


La belle Yvette, Trop belle pour être heureuse 

 

Le Choix - Vallée-de-la-Gatineau

15 janvier 2014 - Mario Danis

Le destin de Marcel Sicard...Lancer La belle Yvette

Ne vous méprenez pas, aucune jeune femme n'a été projetée violement dans les airs. Il s'agit plutôt du titre choisi pour le roman d'un auteur de la vallée-de-la-Gatineau qui vient de lancer son premier livre.

C'est donc le dimanche 12 janvier que se tenait le lancement de La beller Yvette que Marcel Sicard originaire de Gracefield présentait enfin au public. Il s'agit ici du tome 1 car monsieur Sicard ne fait pas les choses à moitié! Il a pris les 6 dernières années pour écrire non pas un livre, mais bien une histoire qui paraîten trois tomes. Un auteur est né et avec lui une première expérience de roman pour lancer sa carrière rien de moins! Sa trilogie porte le tire Trop belle pour être  heureuse. Un second tome devrais parraître dans les prochains mois pour ne pas faire patienter trop longtemps les lecteurs" confiait l'auteur.

Inspiration Val-Gatinoise

Lorsqu'on lui demande pourquoi il a choisi cette histoire, il répond " j'ai pris comme trame de fond une tragédie survenue près de chez nous lorsque j'étais encore enfant. Comme l'évènement m'avait marqué et qu'elle contenait des éléments la rendant propice à être romancée j'y ai brodé l'histoire de mon héroîne la belle Yvette."

L'action de son roman se situe dans la région de Hull-Ottawa, ailleurs au Canada, mais principalement dans la municipalité de Lac Sainte-Marie et nous ramène au début des années 50. Le fait vécu dont la trilogie est directement inspirée, est une histoire ayant fait à l'époque les nouvelles nationales puisqu'elle aura ultimement mené à l'une des toutes dernières pendaisons au Canada. Monsieur Sicard a romancé cette histoire en y incluant une histoire d'amour.

Question de susciter votre intérêt...

Dans La belle Yvette, la jeune beauté échange un regard avec un étranger de passage au village. Pour elle, il est l'incarnation même du beau Roméo dans ses photos-romans préférés. Lui, voit en elle la femme qu'il cherche depuis longtemps.

Le beau Rhéal l'invite à faire un tour dans sa décapotable rouge neuve. Lorsqu'il vient la reconduire, Yvette se confiant à son journal raconte l'excitation qu'a suscitée en elle cette soirée en tête à tête avec lui.Elle écrit que cette rencontre a fait naître dans son coeur des sentiments qui la troublent, et bien qu'au risques de voir la fascination tourner à l'amour, elle a quand même accepté un prochain rendez-vous. 

De son coté, l'étranger aura à affronter un obstacle de taille : Émile, le futur marié, à peine de retour au village, un colosse reconnu comme étant l'homme le plus fort des alentours.

De la bouche de l'auteur, on peut aller à dire que la grande beauté d'Yvette deviendra un handicap à son bonheur. La beauté ça n'apporte pas tout et ce n'est jamais un gage de bonheur.

Les mots au coeur de sa vie

Monsieurs Sicard ayant été toute sa vie un rat de bibliothèque, l'univers des mots n'a pas ou peu de secrets pour lui. D'ailleurs lorsqu'il eetait journaliste les gens lui ont souvent avoué qu'ils apprécient beaucoup sa façon d'écrire; ce qui l'incite à se lancer dans cette aventure qu'est l'écriture d'un roman.

Monsieur Sicard n'a pas manqué lors de l'entrevue avec le Choix de nous faire savoir la joie qu'il avait que sa fille Caroline ait acceptée de figurer sur les photos de la couverture de son livre. Notons aussi que l'auteur tenait à ce que figure la demeure familiale sur la photo de devant ainsi que sur la photo arrière, la croix où était située l'ancienne église du Lac Sainte-Marie.

Déjà sur les tablettes

En attendant la parution du tome 2 Le beau Rhéal, possiblement pour le temps de pâques, vous pouvez vous procurer dès maintenant un exemplaire de La belle Yvette tome 1 à la librairie Mi-Maya, à la tabagie des Galeries Maniwaki, au métro de Gracefield et à la librairie Soleil de Hull ou à la librairie Réflexion.

Marcel Sicard a avoué au Choix avoir une préférence en tant que lecteur pour les oeuvres d'Arlette Cousture. En prenant pour aquis que madame Cousture a écrit les filles de Caleb en 14 ans et que monsieur Sicard a quand à lui écrit ses trois tome de Trop belle pour être heureuse en 6 ans seulement; peut-on affirmer qu'écrire faisait partie du destin de Marcel Sicard? Poser la question , c'est y répondre je crois...